Le représentant du ministre béninois des Transports, Michel Abimbola, a appelé lundi à Cotonou les pays membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et ceux de l'espace de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), qui n'ont pas encore supprimé les barrières non tarifaires dans leur pays à le faire, en vue de favoriser la libre circulation des marchandises et des véhicules en Afrique de l'Ouest.

"En dehors de certains pays de l'Afrique de l'Ouest, notamment le Togo où les points de contrôle de la police et de la gendarmerie ont été entièrement supprimés sur la route nationale, la Côte d'Ivoire, où le nombre de postes de contrôle sur la route nationale reliant Abidjan à Bamako et Ouagadougou est passé de plus de 100 à environ 14 et une réduction de 50% de la corruption sur les routes du Ghana et du Sénégal, les barrières non tarifaires demeurent toujours une entrave à la libre circulation des marchandises et des véhicules dans l'espace communautaire", a déploré M. Abimbola.

A cet effet, "pour faciliter la libre circulation des marchandises et des véhicules dans l'espace communautaire, nous invitons les autres pays de l'espace à supprimer dans un bref délai leurs barrières non tarifaires", a-t-il annoncé.

Les représentants des pays ouest-africains discutent depuis ce lundi à Cotonou de questions touchant à la circulation des marchandises et des véhicules à la septième édition annuelle du comité de pilotage de l'Observatoire des pratiques anormales, une initiative de l'Agence américaine pour le développement international (USAID) et de l'Union économique et monétaire ouest- africaine (UEMOA) et de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).