Les pays africains ont fait un grand pas vers l intégration de l économie du continent. Selon un communiqué publié lundi à l issue du 18e sommet de l Union africaine, les dirigeants africains ont approuvé la création d une zone de libre-échange continentale dans le but de stimuler les échanges commerciaux entre les pays africains, un avenir prometteur qui va considérablement améliorer l économie africaine et le processus de son intégration.

La zone de libre-échange continentale doit être opérationnelle d'ici 2017, indique le communiqué.

Les pays africains font des efforts depuis longtemps pour promouvoir l'intégration économique sur le continent en créant plusieurs organisations économiques sous-régionales, dont la Communauté de l'Afrique de l'Est (CAE), la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), le Marché commun de l'Afrique centrale et australe (COMESA) entre autres.

Cependant, leurs efforts de réaliser une intégration économique sont entravés par les incertitudes de l'économie mondiale et les défis de plusieurs secteurs et le manque d'infrasfructures.

Les coûts de transport sur le continent africain sont les plus élevés au monde. Selon l'Organisation mondiale du Commerce (OMC), les frais de transport représentent 13% des coûts de l'importation de l'Afrique, contre 9% pour l'Asie, 7,5% pour l'Amérique latine et 5% pour les pays occidentaux.

L'approvisonnement en électricité n'est pas fiable et les tarifs restent elevés, ce qui augmente le coût de la production. Sans oublier le faible niveau des services sanitaires et éducatifs, qui limite les capacités de la population dans le développement économique. Selon les statistiques publiées par la Banque africaine de développement (BAD), environ 10% à 12% du commerce africaine se faire sur le continent, cela montre que l'Afrique a le plus fiable niveau des échanges intra-régionaux dans le monde.

Outre les facteurs directement liés à l'intégration économique, il y a aussi des facteurs extérieurs, dont les violences et l'insécurité dans certains pays africains, ce qui fait partir les investisseusr et le touristes étrangers.

Malgré tous ces difficultés et incertitudes, les pays africains ne relâchent pas leurs efforts pour réaliser l'intégration économique.

Lors de leur rencontre à Addis Abeba, les dirigeants africains se sont engagés à accélérer le développement des infrastructures et de mettre en place les politiques favorisant le processus d'intégration.