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« Nous sommes entrain de discuter avec des société gérant des centres de données qui ont des capacités de stockage et l expertise en matière de gestion. Nous leur offrirons nos meilleures pratiques et nous les aiderons à devenir nos représentants dans la région. Nous pensons qu il s agit d une proposition à forte valeur ajoutée. Il est par exemple possible de gérer l infrastructure d une banque. Ils payeront seulement pour les logiciels et les services qui seront fournis via l informatique dématérialisée. Ils payeront donc que pour ce qu ils utilisent ».

« Un pays comme l Angola est potentiellement très important mais il y a de grandes incertitudes quant à la sécurité et le secret des données. Par conséquent nous nous interrogeons sur le modèle le plus approprié ? Cela prendra peut-être plus longtemps pour aboutir là-bas qu ailleurs ».

Qu en est-il de la fiabilité? Le cauchemar est d être coupé de tous ce dont vous avez besoin parce que l accès à l Internet est indisponible. Je viens juste de rentrer d un voyage de quatre jours en Gambie et durant toute la semaine, l hôtel Kairaba avait une connexion Internet soit très faible ou non existante. Quelles sont les garanties quant à l accès ? « C est un très bon point. Personne ne peut offrir des garanties dans un futur proche. Les centres de données Microsoft installés dans le reste du monde offre des garanties de fiabilité ».

En ce qui concerne l Afrique, la réponse est « une étape après l autre ». Il faut construire des services robustes et fiables en commençant par exemple avec la messagerie instantanée via l informatique dématérialisée. Le serveur mail restera par exemple dans les locaux et une approche par étape facilitant l apprentissage pour instiller la confiance et pour favoriser le déploiement d autres services d informatiques dématérialisés. Il s agit d une immense opportunité pour les développeurs de logiciels et certains utiliseront nos instruments pour le faire ».

Le challenge à relever pour assurer le succès de l informatique dématérialisée en Afrique a trois composantes. En premier lieu, les utilisateurs africains devront être convaincus que la première génération de services sont « bien à avoir » plutôt « qu on doit les avoir » dans le but qu ils se sentent à l aise lorsqu ils les utilisent tout en sachant qu ils sont disponibles. Microsoft dispose des moyens pour achever cela mais il ne s agit pas tout à fait de la même chose que d offrir l applicatif « meurtrier ».

Ensuite, la bande passante doit être constante et consistante en particulier la 3G (et les technologies plus avancées) et les points d accès sans fils Wi-Fi : la bande passante au compte goutte qui permet d envoyer des courriels si vous avez la patience d attendre que le téléchargement se fasse, ne permettra pas à ce type d applicatifs de décoller. Enfin, le type de garanties qui s articulent autour de ces services dans les pays développés, doit devenir la norme dans les centres de données en Afrique. Si ces éléments ne sont pas en place, l informatique dématérialisée en Afrique se limitera principalement à des comptes Hotmail et rien de plus.