La frontière entre vie perso et vie pro passe aussi par le web. La question du mélange des genres se pose en particulier sur les réseaux sociaux. Les relations sur LinkedIn ou Viadeo, sites résolument professionnels, peuvent intégrer des copains d'enfance. Quant aux amis sur Facebook, ils revêtent parfois dans le monde réel le costume des collègues.

Mais accueillir des voisins de bureau dans son cercle privé, même virtuel et malgré l'existence de filtres, n'est pas sans risque. Votre vie privée leur est en partie exposée et leur comportement en ligne peut agacer. Découvrez 12 profils de collègues à bannir du réseau social.

La commère

Dans le monde bien réel du bureau, elle colporte les rumeurs au sujet de la carrière, des activités professionnelles ou de la vie personnelle de toute l'entreprise. Dites-vous qu'en acceptant la commère de service comme amis sur Facebook, vous lui donnez les clefs de votre cercle de relations, que ne restera pas intime très longtemps.

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Une simple photo lui permet de raconter votre week-end à la machine à café, un commentaire ambigu lui suffit pour lancer une rumeur sur votre vie privée. Si vous rechignez à étaler votre vie au travail, ne donnez pas l'occasion à la personne la plus bavarde de le faire à votre place. Vous pourriez vous en mordre les doigts.

Le chef

le chefC'est la situation la plus évidente, le cas d'école. Pourtant, de nombreux salariés comptent leur responsable hiérarchique au milieu de leurs "amis" sur Facebook. Par manque de prudence, par sincère proximité ou par obligation d'accepter l'invitation, ils se retrouvent à partager leur "mur" avec leur boss.

Malheureusement, malgré ses qualités, il reste votre supérieur. Même inconsciemment, il peut prendre en compte ce que vous lui donnez à lire : une journée difficile, une humeur maussade ou des vacances (très) attendues. Bon nombre de commentaires postés sur Internet peuvent être librement interprétés. Les vôtres comme ceux de vos amis.

Le rival

Le rivalEn acceptant un collègue comme ami sur Facebook, vous lui donnez accès à une mine d'informations sur vous et votre vie en dehors de l'entreprise. Et ce même si vous vous révélez peu disert sur le réseau social. Les commentaires d'amis, les photos où vous apparaissez et même les heures où vous vous connectez en disent long sur vous.

Quelqu'un de mal attentionné pourrait se servir à vos dépens de toutes ces petites choses. Un rival particulièrement machiavélique, par exemple, peut tenter de vous remplacer à une réunion importante de bon matin, s'il explique à votre chef que vous aviez une soirée la veille.

Le Facebook addict

Pour ce collègue, Facebook est une drogue. Connecté en permanence, il n'arrête pas de rédiger des commentaires, de publier des photos ou de poster des vidéos. Mais son activité frénétique sur le réseau ne s'arrête pas là.

Non content d'avoir un mur qui évolue toute les 5 minutes, il se fixe comme objectif de commenter chaque publications de ses 456 amis. Si vous entrez en relation avec ce type d'utilisateur du réseau social, vous prenez le risque de le voir intervenir à tout bout de champ, même au milieu des conversations qui ne le regardent pas. Problème : vous ne découvrirez ce genre de comportement qu'une fois connecté avec lui...

Le bourreau de travail

Le bourreau du travailPour lui, le travail c'est la santé. Au bureau, il ne prend jamais de pause et son déjeuner se résume généralement à un sandwich englouti face à un fichier Excel. Ce collègue ne semble jamais cesser de travailler, sauf quand il dort. Et encore, il est capable de vous envoyer des e-mails au beau milieu de la nuit.

Malheureusement, ce bourreau de travail juge bien souvent ses collègues à la masse de travail abattu. Résultat : votre message posté sur votre mur Facebook à 15h12, alors que vous étiez sagement assis à votre bureau, risque de porter un coup fatal à votre image à ses yeux. Votre seule chance : qu'il ne trouve pas le temps d'aller sur Facebook.

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